Des artistes, dont la réalisatrice Amandine Guay et l’écrivaine Geneviève Lefebvre, proposent de lutter ensemble contre les violences auxquelles font face les personnes de l’industrie du sexe.
En tant que militante féministe activement impliquée contre la culture du viol et contre la violence faite aux femmes, je ne saurais qu'être d'accord avec la proposition de faire attention au vocabulaire utilisé, lorsqu'il est question d'agressions sexuelles et d'actes violents. Toutefois, en tant que militante encore, je laisse également les personnes victimes - collatérales ou pas - utiliser les mots qu'elles peuvent pour parler de leur trauma ou de leurs sentiments.
Ma grand-mère aimait coudre et je suis triste d'avoir perdu, lors de déménagements, des pièces de vêtements qu'elle avait cousues et que j'avais empruntées à ma mère. Lors de mon premier mariage, j'ai porté une robe qu'elle avait créée. Elle était d'un blanc un peu cassé, crémeux. Ce serait une magnifique robe pour un pique-nique.
La langue que j'utilise n'est pas toujours parfaite, ni mes souvenirs, mais j'espère que dans les textes publiés ici, je ne laisse jamais croire que les femmes méritent autre chose que le respect.
Et rien ne ferait en sorte qu'une femme possède une quelconque responsabilité dans le fait d'être menacée de mourir, devant ses enfants. Rien.
Bien sûr, j'ai parfaitement confiance en vos intentions et on comprend très bien que les seuls coupables sont les personnes qui agressent / violentent.
Comme c'est chose courante de responsabiliser à tort des personnes victimes, j'aime bien ne laisser aucune ambiguïté dans mes mots sur ces sujets. C'était une proposition, vous en faites ce que vous voulez, dans tous les cas on ne peut qu'apprécier votre courage d'avoir partagé votre vécu :-)
C'est un chouette texte.
J'ai une proposition d'amélioration :
"Parce que j’ai une grand-mère qui se faisait menacer d’être tuée, devant ses enfants"
Si elle n'avait aucune responsabilité dans cette menace (j'imagine que c'était le cas), je propose de dire "on l'a menacé de la tuer".
Bonjour Elody,
Merci de nous lire. C'est vraiment apprécié.
En tant que militante féministe activement impliquée contre la culture du viol et contre la violence faite aux femmes, je ne saurais qu'être d'accord avec la proposition de faire attention au vocabulaire utilisé, lorsqu'il est question d'agressions sexuelles et d'actes violents. Toutefois, en tant que militante encore, je laisse également les personnes victimes - collatérales ou pas - utiliser les mots qu'elles peuvent pour parler de leur trauma ou de leurs sentiments.
Ma grand-mère aimait coudre et je suis triste d'avoir perdu, lors de déménagements, des pièces de vêtements qu'elle avait cousues et que j'avais empruntées à ma mère. Lors de mon premier mariage, j'ai porté une robe qu'elle avait créée. Elle était d'un blanc un peu cassé, crémeux. Ce serait une magnifique robe pour un pique-nique.
La langue que j'utilise n'est pas toujours parfaite, ni mes souvenirs, mais j'espère que dans les textes publiés ici, je ne laisse jamais croire que les femmes méritent autre chose que le respect.
Et rien ne ferait en sorte qu'une femme possède une quelconque responsabilité dans le fait d'être menacée de mourir, devant ses enfants. Rien.
Bien sûr, j'ai parfaitement confiance en vos intentions et on comprend très bien que les seuls coupables sont les personnes qui agressent / violentent.
Comme c'est chose courante de responsabiliser à tort des personnes victimes, j'aime bien ne laisser aucune ambiguïté dans mes mots sur ces sujets. C'était une proposition, vous en faites ce que vous voulez, dans tous les cas on ne peut qu'apprécier votre courage d'avoir partagé votre vécu :-)